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31 décembre 1997 (mercredi)

Voeux de Maman pour 1998

Pour 1998

Ida Comte (Riccardi) - 31 décembre 1997

Je nous souhaite ...
le bonheur de l’amitié,
le bonheur de Marius et Jeannette,
le bonheur d’être en paix avec soi-même,
le bonheur de croire que le monde reste beau, quelques soient nos rêves brisés,
une bonne nouvelle par jour aux infos,
des films pleins de tendresse et de gaieté,
une télé avec rien que des émissions qui rendent intelligents ou heureux,
le droit de vieillir avec des rides et de l’amour,
la reconnaissance de nos qualités et le droit de se tromper,
le courage de refaire du sport et l’envie de s’y tenir,
l’envie de faire un régime et le courage de s’y tenir,
la fin de la haine et des guerres,
la disparition de la violence,
la déchéance du dieu Argent,
l’avènement de la tolérance vraie,
plus de joie et moins de souffrances à l’école,
la fin de la dictature des apparences,
la fin des entreprises plus soucieuses de bénéfices que de création,
le retour de la joie de vivre,
du travail à nouveau pour tout le monde,
le vaccin contre le sida et la connerie des fachos,
des enfants qui croient aux adultes,
des adultes qui croient aux enfants,
le retour du mot respect
des sourires partout, dans la rue, dans les files d’attentes, et même à la poste,
des p’tits bonheurs , quoi ... et mêmes des grands ...

10 janvier 1927 (lundi)

Desiderata (en français)

You might prefer the original [en] of this note : Desiderata

Ce texte était un des textes préférés de ma maman. C'est pourquoi il figure ici... Il est souvent, à tort, considéré comme étant anonyme et daté de 1692, cathédrale de Baltimore. Il s'agit en fait d'un texte de Max Ehrmann, daté de 1927. La confusion est vraisemblablement liée à la lecture qui a été faite de ce texte pour l'anniversaire de la cathédrale... La traduction utilisée est une traduction courante à laquelle j'ai à peine touché.

Desiderata

Max Ehrmann - 1927

Va tranquillement parmi le vacarme et la hâte,
et souviens-toi que de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation,
vis autant que possible en bons termes avec toutes personnes.
Dis doucement et clairement ta vérité
et écoute les autres,
même le simple d’esprit et l’ignorant,
ils ont eux aussi leur histoire.

Evite les individus bruyants et agressifs,
ils sont une vexation pour l’esprit.
Ne te compare à personne,
tu risquerais de devenir vain ou vaniteux.
Il y a toujours plus grand et plus petit que toi.
Jouis de tes projets aussi bien que de tes accomplissements.

Sois toujours intéressé à ta carrière, aussi modeste soit-elle,
c’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps.
Sois prudent dans tes affaires, car le monde est plein de fourberies.
Mais ne sois pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe,
nombreux sont ceux qui cherchent de grands idéaux,
et partout la vie est remplie d’héroïsme.

Sois toi-même.
Surtout n’affecte pas l’amitié.
Non plus ne sois cynique en amour,
car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement
aussi éternel que l’herbe.

Prends avec bonté le conseil des années,
en renonçant avec grâce à ta jeunesse.
Fortifie une puissance d’esprit pour te protéger en cas de malheur soudain.
Mais ne te chagrine pas avec des chimères.
De si nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au-delà d’une discipline saine,
sois doux avec toi-même.

Tu es un enfant de l’univers,
pas moins que les arbres et les étoiles,
tu as le droit d’être ici.
Qu’il te soit clair ou non,
l’univers se déroule sans doute comme il devrait.

Sois en paix avec Dieu,
quelle que soit ta conception de lui,
et quelles que soient tes peines et tes rêves,
garde dans le désarroi bruyant de la vie,
la paix dans ton âme.

Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés,
le monde est pourtant beau.
Sois positif et attentif aux autres.
Tâche d’être heureux.